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jeudi 29 novembre 2012

Le chien des Baskerville- Arthur Conan Doyle.

Je ne connaissais pas du tout la plume de Conan Doyle. Au détour de ce livre, j'ai rencontrer Holmes et Watson. Une rencontre à renouveller. L'intrigue est ficelée, le narrateur amusant.

Cependant, l'attitude de Holmes me dérange. Je n'apprécie pas cet égocentrisme exacerbé et cet orgueil au détriment de Watson qui finalement le vénère. J'imagine entre ces deux-là un duo à la Laurel et Hardy. Holmes le beau-gosse paradeur qui a des facilités dans tout ce qu'il entreprend et Watson le petit gros humble qui se bat pour réussir...

Un homme si simple- Baillon

Baillon raconte avec réalisme et sans pudeur ce qui l'a conduit à l'internement. Du choix cornélien entre deux femmes à son attirance envers sa belle-fille en passant par l'anorexie, il nous raconte tout. Ce qui nous fait nous interroger inexorablement sur notre propre destin: tout le monde peut basculer.

Chagrins d'école- Pennac

Pennac raconte avec humour ses années d'école derrière et devant le pupitre. Il nous redonne espoir. Oui, l'enseignant peut encore sauver des élèves. Oui, le "cancre" peut devenir quelqu'un.

Une lecture pansement, inévitablement.

L'écriture ou la vie- Semprun

Bon... Je reste évidemment perplexe... Il se répète, je vois pas vraiment les liens entre toutes ses histoires (à part évidemment le camps de Buchenwald)... Je n'ai qu'un mot à dire: Gné?

Tout ce que je pense, c'est qu'il lui était nécessaire d'écrire. Ecrire, c'est vivre. C'est revivre et ne pas culpabiliser d'être vivant alors que tant d'autres sont morts...

Je laisse décanter cette lecture quelques temps puis je reviendrai... I'll be back!

Patients- Grand Corps Malade

Hier, j'ai commencé ce livre et je n'ai pu m'arrêter.

GCM raconte sa rééducation avec beaucoup de pudeur et d'humour, maniant la plume comme on le sait. On a parfois l'impression qu'il slam son roman.

J'ai rit. Souvent. Mais ces éclats de rire laissent toujours la place à un intense moment de culpabilité. Ce qu'il nous raconte n'est pas marrant. On en ressort réellement bouleversé.

Au fur et à mesure du livre, on arrête de se marrer, on devient plus sérieux, on se rend compte de ce qu'il vit, de ce que vivent les autres, de la réalité de l'expérience. Il ne raconte pas uniquement son combat mais aussi celui de tous ces patients plus ou moins grave, que la vie et un accident ridicule ont amochés.

J'avoue que cette histoire me touche. Beaucoup. Mon parrain a connu les joies de la rééducation  A la suite d'un ridicule accident de la route qui lui a brisé le bassin, il était condamné à ne plus marcher. La volonté et la médecine faisant leur travail, il n'est resté paralysé "que" d'une jambe. En 2000, il a été amputé de cette même jambe, plus de 20 ans après son accident. En 2010, il nous a quitté, trop affaibli par la pompe à morphine qu'on lui avait placée dans le dos pour limiter la souffrance.



Merci Grand Corps Malade pour cette baffe, une fois de plus.



Parrain: 20/01/31- 03/04/10

vendredi 12 octobre 2012

Celui qui n'aimait pas lire- Ollivier

C'est l'histoire de cet auteur, Ollivier, qui écrit ses confessions. Un récit drôle, émouvant, un peu philosophique et très bien tourné.

Il est très court et se lit vite.

Il pourrait être vu dans certaines classes surtout pour agir sur la motivation des élèves qui détestent la lecture. On y apprend que personne n'est perdu. Il suffit parfois d'un livre pour toucher un élève.

La Part de l'autre- E.E Schmitt

J'avais dû lire ce livre en 6e pour mon travail de fin d'étude. Quel bonheur de m'y replonger!

Que ce serait-il passé si Hitler avait réussit son examen d'entrée à l'Académie des Beaux-arts de Vienne?

Un exemple bien mené de l'effet papillon.

EE Schmitt écrit deux histoires en parallèle, celle d'Hitler, le dictateur et celle d'Adolf H., l'artiste-peintre qui a connu la Grande guerre et ses dérives. Une histoire touchante faite de Et si... comme dans le livre d'Ollivier (Celui qui n'aimait pas lire).

Et si...